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Bruno ODILE
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Bruno ODILE
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30 novembre 2014

Ne rien prétendre, sinon la gloire de l’effacement.

Ne rien prétendre, sinon la gloire de l’effacement.
Parce que les mots n’ont rien à dire qui ne soit concret. Impuissants de leur sort, incapables d’ajuster leurs prétentions à la justesse des intonations harmonieuses et prolifiques, il faut faire taire leur cheminement de larbins dans le désordre affectif...
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29 novembre 2014

Mieux vaut en rire.

Mieux vaut en rire.
Clandestins de la luxure des aubes, nous nous retrouvons à l’équinoxe de nous- mêmes. Nous charrions nos âmes comme des bateaux assoiffés de mers généreuses. Nos amarres sont des déserts de sable pourris par le soleil lance-flammes. Il nous faut assainir...
28 novembre 2014

Être en joie.

Être en joie.
L’échange est le commencement du partage. Malgré l’inondation du tout-va-trop- mal, l’amitié solide demeure l’ancre invisible qui me rattache à la sève sous l’écorce. Vestige roulé-boulé dans le nuage de ma mémoire, la paix toute puissante forge les sens...
26 novembre 2014

Le bonheur qui se partage.

Le bonheur qui se partage.
J’ai la tête remplie de grumeaux d’air, je vois l’ébrèchement derrière la digue transparente. Des bulles charnues prêtes à exploser dérivent à contre-jour. Perdu dans les autres figures qui me ressemblent, j’avance lentement vers moi-même. Des valves...
25 novembre 2014

Sous la lumière rouillée.

Sous la lumière rouillée.
Je suis une olive dans le ventre du moulin. Je n’ai plus d’huile pour graisser les rouages de mes cacophonies. Le vent a longuement bataillé mes ailes de bois. Je bassine désormais avec des milliers d’autres drupes déjutées. Ensemble, nous formons la...
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24 novembre 2014

Une secrète buée de l’immensité.

Une secrète buée de l’immensité.
Nos sens sont aveuglés aux tourbillons des âmes pures. Apothicaire sans flacon, l’orgie des morts dansent la gigue et le vivant s’apitoie sur sa naïveté ; cette infirmité déliquescente frappant l’usure des mots de chagrin et de pertes. Herses fragiles...
23 novembre 2014

Je reste collé à l’essence de vie.

Je reste collé à l’essence de vie.
Tout est à recommencer. J’ai beau farfouiller dans la vomissure du noir, plus rien n’existe de ce que j’ai cru être. Dans le fragile opuscule de mon intimité, l’impunité fait corps avec les relents en fuite. J’ai cru me répandre alors que je me diluais....
22 novembre 2014

Dans ta proximité, chaque paysage invite à

Dans ta proximité, chaque paysage invite à
Dans ta proximité, chaque paysage invite à reconsidérer l’émotion branlante qui est restée comme une mine à ciel ouvert. Chaque minerai se dissout dans l’impatience qui court plus vite que le battement du jour où le rien devient un sacrifice, puis une...
21 novembre 2014

La lune m’a menti.

La lune m’a menti.
Dans chaque sourire, je goûte aux respirations de l’écho qui rampe dans mes veines depuis l’enchantement de la première source de vie. Je me dilapide dans la fontaine du désappointement et me renouvelle aux prémices de l’air neuf qui me charpente. Mon...
20 novembre 2014

Rire ou pleurer, qu’importe !

Rire ou pleurer, qu’importe !
Donnez-moi du pain pour recouvrir les yeux des enfants de Somalie. Donnez-moi des livres à brûler pour réchauffer ceux des plaines glacières. J’enfante avec l’amour, l’ode bénite de mon cœur et de mes tripes. La grâce revendique la communion du plus faible...
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