Bruno ODILE

Suivre ce blog

Le présent de la mort (Ou la mort au présent). (7)

Toutes ces miettes allongées dans mes entrailles brillent encore avec douceur. Les éclats d’obus et de grenaille s’ajoutent à ton souffle dans mes poumons. Aujourd’hui, tu vois, le temps est une infirmière qui a perdu ses instruments. Et la piqûre porte...

Posté par lacollineauxciga à 04:36 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

2 votes

28 octobre 2015

Le présent de la mort (Ou la mort au présent). (6)

Il nous faut aller ailleurs, pas plus loin. L’amour aide à accepter, non à comprendre. L’intention enfante l’avenir dans le corridor embrumé par de furieux désirs encore inconnus. Une force pure redessine la distance ou proximité et éloignement sont sur...

Posté par lacollineauxciga à 04:20 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

2 votes

26 octobre 2015

Le présent de la mort (Ou la mort au présent). (5)

Mais comment vais-je pouvoir aller jusqu’à toi ? Morbide froid où la courbe de tes yeux est devenue le rectangle du dépotoir et la poubelle des mots. Nous sommes séparés par des voyelles d’amour, cette musique du langage un temps mariée à l’exclamation...

Posté par lacollineauxciga à 03:37 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

2 votes

24 octobre 2015

Le présent de la mort (Ou la mort au présent). (4)

Il n’y a pas de sens à ma vie. Ma sœur, une fraîche lueur inappropriée cerne tes yeux. Je ne pense à rien et cependant l’image du tonnerre ne me quitte pas. Chaque chose en cette vie transporte avec elle une tombe plus au moins fleurie. Vivre n’est en...

Posté par lacollineauxciga à 05:59 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

2 votes

22 octobre 2015

Le présent de la mort (Ou la mort au présent). (2)

Je ne connais pas d’autre vérité qui me conduise inlassablement vers l’infinie mansuétude d’un présent toujours sur la sellette entre l’oubli et l’ignorance. La vérité ne dure que l’instant où elle semble parfaite. Mes sentiments s’inhibent dans le mythe...

Posté par lacollineauxciga à 06:42 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

1 vote

20 octobre 2015

Le présent de la mort (Ou la mort au présent). (2)

Il nous faudra bien reconnaître tout notre amour durement trempé dans cette flaque d’alliance irréductible que notre passé dénonce lourdement. Il nous faudra bien accepter ce submergement d’inachevé qui vient encore aujourd’hui renverser nos mémoires...

Posté par lacollineauxciga à 23:27 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

2 votes

19 octobre 2015

Le présent de la mort (Ou la mort au présent).

Ne t’écarte pas, nous tombons. Une pensée darde mon cœur avec l’épine d’une rose. Pleine mer, deux infinis s’embrasent sur l’horizon perlé avant même que les cœurs ne s’accordent. J’appartiens à ce que je sais. Tout est éclaté. Tout est partiel. Je voyage...

Posté par lacollineauxciga à 09:04 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

2 votes

17 octobre 2015

Parce que demain c’est toujours. (6)

Partout où la nuit s’éloigne, j’entends frémir la lumière dans le lit de ton absence. L’encre noire de l’écriture susurre la suie des mots qui dégouline. Elle enveloppe mes frissons et se couche sous mes paupières. Tu dors de l’autre côté de la terre...

Posté par lacollineauxciga à 08:55 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

3 votes

15 octobre 2015

Parce que demain c’est toujours. (5)

Pose donc tes sourires aux pieds de nos misères. Nous tresserons bien assez tôt la paille de fer qui récure l’illusion que nous souhaitons salutaire. Car le réel n’est qu’une pommade absorbante à la censure des vies, une coulure de vérité haussant la...

Posté par lacollineauxciga à 08:14 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

2 votes

13 octobre 2015

Parce que demain c’est toujours. (4)

Le lien dans le temps essoufflé résiste à travers les âges comme le chant immuable de l’absence imbriquée dans sa fibre. Alors, nous existons. Alors, nous habitons l’heure dans son calme impérieux, dans sa vigueur spontanée, dans son émancipation lacunaire...

Posté par lacollineauxciga à 14:09 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

2 votes

1 2 > >>