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Bruno ODILE
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Bruno ODILE
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30 décembre 2015

Encore le poids du jour à venir sur l’ombre d’hier.

Encore le poids du jour à venir sur l’ombre d’hier.
Tu reviens à moi par le chemin du pays où l’on n’arrive jamais. Tu es la page blanche du livre où le regard fait reculer la nuit.Tu marches à l’intérieur d’un cercle innommable bordant les frontières inconnues, et tu nages comme une truite dans l’eau...
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28 décembre 2015

Nous sommes trop secs de nos déboires.

Nous sommes trop secs de nos déboires.
Il y a le nuage auquel nous sommes adossés et le vent pour s'évader hors de soi. Il y a l’herbe et la solitude d’une vie en douce qui parle sans déchanter. Dans nos mains, la plume de l’éclair qui nous fait lâcher prise. Nous sommes désorientés. Nous...
26 décembre 2015

Tu avais le sourire des flaques d’eau brillant au soleil.

Tu avais le sourire des flaques d’eau brillant au soleil.
Un temps vers un autre : des foulards d’appétence aux jupes de l’espoir, tout s’entrechoque comme des cymbales de cirque. Tout se bouscule et frémit comme un vent marin annonce la bourrasque. Entre l’immédiat et la pluie, réside une distance indéfinie...
24 décembre 2015

Non, je n’écris pas, je me brûle les doigts.

Non, je n’écris pas, je me brûle les doigts.
Ecriture ? Il y a trop de mots dans cette corbeille. De tout et de rien. Des phrases sans plus d’idées, des semences sans graines, des tubulures désossées, puis des sentences sans convictions et des expressions où la vie n’est plus. Je n’écris pas, je...
22 décembre 2015

Le temps d’une giclée d’esbroufe.

Le temps d’une giclée d’esbroufe.
La mémoire s’épuise à fixer les containers de plumes que le vent disperse. Mais tout s’en va, se désagrège et s’effondre comme un château de cartes subissant le tsunami des horloges hurlantes. L’heure est frappée comme une bouteille de vin blanc entourée...
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20 décembre 2015

Ce matin, c’est ma vie ausculte la brume déboisée.

Ce matin, c’est ma vie ausculte la brume déboisée.
Tu sais, les mots me travaillent autant qu’ils cognent à mon esprit. Dans le délitement des aubes, la voix du conteur s’élève comme un fatras de corps sans gravité. Cette soif abondante et incontrôlable à vouloir absolument savoir ce qui se serait déroulé...
18 décembre 2015

L’illisible est corrosif.

L’illisible est corrosif.
Voici nos mains et nos visages où l’ombre secrète une lueur. Dans l’espace fouillé, il y a la précision de l’absence, le rocher invisible, le souffle d’une poésie suturant la plaie incurable qui loge la parole. Nous voilà résumés à de l’attente sur un...
16 décembre 2015

Toutes les heures sont enlisées.

Toutes les heures sont enlisées.
Le cœur pénètre quelques secrets silencieux tenus à distance comme des boulettes de suie, des nuits d’éveils éclairés de perles rêveuses et de songes comateux. Quelque part, au loin, la démesure vive nous plonge dans son désordre natif. Elle murmure le...
14 décembre 2015

Je suis à califourchon sur une gomme.

Je suis à califourchon sur une gomme.
Le calme apparent ne tient qu’avec des cales posées sous ses pieds. La vie nous harangue autant qu’elle nous déprécie de ses frasques humaines. A contre-ciel, des oiseaux parlent avec le monde entier. Il y a une fenêtre noire ouverte dans l’espace chaotique...
13 décembre 2015

André Gide

« Où tu ne peux pas dire : tant mieux, dis : tant pis. Il y a là de grandes promesses de bonheur. » « Il y a d'admirables préparatifs au sommeil ; il y a d'admirables réveils ; mais il n'y a pas d'admirables sommeils, et je n'aime le rêve que tant que...
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