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Bruno ODILE
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23 mars 2016

Bruno Odile Vient de paraître : « LE SOUFFLE ET

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Bruno Odile

Vient de paraître : « LE SOUFFLE ET LA SEVE » Un livre, un aboutissement, une prose poétique déferlante… A lire !

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Préface de Ile Eniger pour "Le souffle et la sève" de Bruno Odile

 

Entrer dans l’écriture de Bruno Odile, c’est accepter de se libérer des contingences, des poncifs, de toutes choses qui dénaturent le véritable contact, pour découvrir et respirer amplement un souffle de vie profond et vrai. Ainsi, «Le souffle et la sève".

Tout ici décape, vivifie, réconcilie, dans le même espace. Une poésie en quête d’évidence, sous-titre l’auteur, l’inverse : une évidence en quête de poésie eut été aussi convaincant car la poésie de Bruno Odile procède de l’évidence. Pas de palabres inutiles chez l’écrivain, le ton est immédiatement donné de l’essentiel. Concision, précision, exactitude du mot et de la pensée, résultent d’un état d’être en même temps qu’il provoque cet état.

Le livre s’ouvre comme un conte : Il était une fois, l’eau, l’air et la lumière. Tout est dit qui va pouvoir se développer, s’expanser, nous entraîner dans la soif de vivre et de comprendre, de l’auteur. Sa réflexion sans limite où Un état de grâce providentiel convoque toujours la renaissance, pourrait donner à penser que la philosophie est peut-être la clé de l’énigme sans cesse posée par celui qui est né sur les alvéoles du doute, mais la lecture nous conduit au-delà. Sans démonstration, par une forme de pensée libérée de toute raison réflexive, l’auteur choisit sans cesse la remise en question, non par formatage de l’esprit et de la vie, mais par construction permanente des possibles à inventer à partir de ce qui est, Il est impératif de redéfinir la compréhension de façon incessante.

Au fil des pages, le lecteur se prend à adhérer à un cheminement bâti non sur des certitudes mais sur la possibilité de l’humain à devenir riche de son libre arbitre. Investi de sa propre trajectoire, entre les plus et les moins de l’existence et du chemin d’écriture, avec une sincérité et une précision fulgurantes, l’auteur atteint à cet oser la liberté, oser dégrafer toutes les enseignes du dire. Chez Bruno Odile, le mot, percutant et pudique, met en scène une réflexion et la pousse plus avant que les limites des sens possibles. La liberté souffle dans cette volonté de comprendre et d’être.

Pas d’angélisme, pas de prosélytisme, pas de dramaturgie dans cet ouvrage, mais une pensée ouverte par laquelle l’auteur donne à voir, à sentir, sans s’imposer. On pourrait parler de constats et d’interrogations intrinsèquement mêlés à un plaisir de réfléchir. Car oui, il y a de la joie dans l’écriture de Bruno Odile, une joie ni extatique ni formatée, qui inclut toutes formes d’inspirs et d’expirs fondamentaux dans la quête du sens ; une joie en marche, vivante, puisée dans la connaissance et la poésie réunies. Pris que

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nous pourrions être par la dynamique de cet espace vaste et généreux, ne perdons cependant pas de vue que l’auteur, s’il s’appuie sur un originel poétique : les sens sont plongés dans l’arbitraire d’une pensée fugace et tout droit lui dit l’aventure, construit sa démarche sur la solidité instruite par la quête de sens, ce qui le conduit à une volonté d’aboutissement personnel. Le texte ne s’éloigne jamais d’un équilibre fondé sur un ressenti maintenu à distance raisonnable, j’avance par résignation ou par tranquillité, ainsi, la quête d’absolu ne perd jamais son incarnation, non, je n’écris pas, je me brûle les doigts. Encore et toujours, Bruno Odile mêle la beauté essentielle de la poésie aux facettes de la réflexion comme si, dans la vie et l’écriture, le sens profond d’être procédait d’un oxymore incontournable, celui où la doxa consacre l’acte au profit de ses lignes de fuites.

Dans ce remarquable ouvrage, le yin et le yang, indissociables, instruisent le chemin d’écriture et celui du vivre, ce vide qui nous remplit comme des amphores où le cogito se noie, n’est-il point, enserré dans les bras de la vie, le carrefour de la perte et de l’abondance ? Ce carrefour où Bruno Odile nous convie. Voisine de la transcendance phénoménologique de Merleau-Ponty, la réflexion de Bruno Odile induit que le corps et l’esprit ne sont pas séparables. Ainsi le chemin sera tel qu’on le fera. Vient alors à l’esprit du lecteur la si juste phrase de René Char : "Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque, à te regarder, ils s’habitueront".

Bruno Odile, d’une écriture puissante et établie, sans rhétorique, révèle la possibilité d’une source aussi inconnue qu’inépuisable, celle du "Souffle et la sève", fondements de la poésie de l’existence et du sens de cette existence.

                                                                                                                                                                      - Ile Eniger - Ecrivain

 

 

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Commentaires
S
Bonne chance à ce nouvel ouvrage, fruit de ton grand talent.
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