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Bruno ODILE
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Bruno ODILE
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12 octobre 2017

Appartenir au désir comme une joie évasive.

Appartenir au désir comme une joie évasive.
Avec le temps, va, roule et s’envole la poussière tourbillonnante de la révolte. Inutile de fossoyer dans le brouillard ou de chercher à ensevelir la douleur de l’absence avec perte et fracas. On n’oublie pas, et ça dure. On ne change guère et ça pèse....
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26 février 2017

Nous sommes, nous-mêmes la présence du vide et de la mort.

Nous sommes, nous-mêmes la présence du vide et de la mort.
Et voici cette brèche se perdant dans une autre plus grande encore. Où sont les videurs de rivière ? Le bleu s’envole en rase-motte, ma terre est un ventre remplit de morts. Ma vie est pliée comme une rumeur tord les boyaux de mes rêves. Je ne tiens plus...
19 février 2017

Une vie de caillou et une existence capricieuse.

Une vie de caillou et une existence capricieuse.
Les amours perdues ferment mon pas. Elles clignotent comme une lampe sur le tableau de bord d'une fusée endiablée. Le mur du son explose dans mes entrailles. Ta présence est un feu en dehors de la flamme, elle a refermé son poing sur mon cœur. Des briques...
12 février 2017

La vie que tu as fait naître dans la nuit...

La vie que tu as fait naître dans la nuit...
Le temps se foudroie lui-même dans un cœur recouvert par le sanglot des anges. Dans le sang de ses heures, l’obsolescence berce le chagrin et nos grimpons sur des tours imaginaires. Tout ce que nous avons pensé est une fumée où les images défilent à vive...
27 octobre 2016

Mon cœur est une pendule. Tic-tac, tu es là ; tic-tac, tu repars.

Mon cœur est une pendule. Tic-tac, tu es là ; tic-tac, tu repars.
Peut-être est-ce des avortons malingres qui défilent dans tes pensées comme des lames bleues échappées d’un ciel d’hypothèses métaphysiques ? Peut-être est-ce l’eau à la bouche que l’on va découvrir le désert rempli de rêves anciens devenus des limons...
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24 octobre 2016

Etre seul est un fait irréversible.

Etre seul est un fait irréversible.
Ne devant rien saisir, il me faut accueillir. Que pourrais-je t’offrir d’autre que cette sincérité ? Je voudrais être le seau que l’on nettoie, la parole arrachée à la chaleur, la béance vive cachée derrière la sueur de la terre. Je sais ne plus être...
18 octobre 2016

L’air a repris la joie de ton visage.

L’air a repris la joie de ton visage.
A l’intérieur de la bouteille jetée à la mer, les vagues qui nous emportent refluent. Nos visages sont entaillés dans le ciel, nos bras scarifiés et notre bouche reste à la surface des choses vivantes. La bave de l’air alourdit nos paupières qui s’écharpent...
9 octobre 2016

Le soleil nous a blessés…

Le soleil nous a blessés…
L’écorchure a atteint le papier vierge. J’entends battre ton cœur sur le quai de la gare où tu m’attends. Tu flottes comme un chagrin à la recherche d’un câlin réconfortant. Les trains se succèdent dans la pénombre haletante, des bras et des jambes, un...
29 juin 2016

Il y a encore les plis dans l’écume.

Il y a encore les plis dans l’écume.
Je ne veux rien détruire avec des suppositions. Je veux construire avec la flamme qui purifie. J’enjambe le néant, une fleur entre les lèvres. Le temps n’a plus d’importance. Je suis la réalité de mon rêve. Je mélange ma vie à la tienne. Tout le reste...
16 juin 2016

Ce qui se meurt parle plus fort.

Ce qui se meurt parle plus fort.
L’abandon se cambre de lui-même. Il nous offre sa face tactile et nous sommes rongés d’une corrida de gestes immobiles. Tout ce qui rompt avec la possession et le sentiment d’appartenance nous dépite. C’est la grande cascade de la mort qui ne se voit...
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