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Bruno ODILE
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Bruno ODILE
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25 avril 2014

Le jour qui naît vaincra-t-il l’absence ?

Le jour qui naît vaincra-t-il l’absence ?
J’ai mis le feu dans mon cerveau, mon corps et mes membres brûlent de mille désirs. Je cite le parfum, le soleil, l’amante fidèle, le bercail, le ventre de ma mère, l’outre-tombe des clairières aveuglées, la malle d’objets trouvés, la sciure des ombres...
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23 avril 2014

Mes maux sont au chevet du soma.

Mes maux sont au chevet du soma.
Ce matin, je tiens une boule de neige dans ma main. La fonte glacée accélère ma réintroduction dans le présent. Mon corps, cette quille d’os et de chair me servant de gouvernail, se fraie un chemin à travers les turbulences. Je suis ceint de fouets sanglants,...
22 avril 2014

La désertion.

La désertion.
La déficience qui retrouve le goût à la vie connaît l’ablution des stances commémoratives. Hier s’efface des surfaces insolentes où les couleurs buvaient à la cendre grise des ruines éparpillées. Combien sommes-nous à vouloir quitter la peau qui nous...
20 avril 2014

N’est-on jamais soi-même ?

N’est-on jamais soi-même ?
J’ai perdu les recoins enlacés aux soupirs frileux. Beautés hérétiques, je m’éloigne des rives avares de la conformité. Toutes les dimensions s’entremêlent pour étouffer l’errance. Mes rêves n’échappent pas au grand large. Le calme parait très vieux....
18 avril 2014

Je m’offre le plaisir de me faire plaisir.

Je m’offre le plaisir de me faire plaisir.
« L'écriture, c'est le coeur qui éclate en silence * », me rappelleChristian Bobin, * L'épuisement. La patience, toujours sur le qui-vive, convoque l’espoir. L’aléatoire surplombe les ecchymoses du temps. Dans le sommeil de mes os, quelqu’un tâtonne l’instant...
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17 avril 2014

Serais-je en train de me plaindre ?

Serais-je en train de me plaindre ?
La tête et le cœur sont disponibles l’un à l’autre. L’enveloppe charnelle, de toute évidence, reste partiellement accessible. Le corps utilitaire remplit ses fonctions mais l’appréciation que j’en ai lui confère une mécanisation quasi artificielle. J’éprouve...
15 avril 2014

La manifestation de la raideur.

La manifestation de la raideur.
Je marche d’une courte échelle à une autre. Je suis trop petit pour toucher la lumière. Ma détresse secoue les chœurs déployés revenus des ténèbres pour décourager l’existence boiteuse jusqu’à mon souffle. J’halète au cœur d’une bergerie sans dieu, sans...
14 avril 2014

Mon fauteuil roulant est devenu une écumoire.

Mon fauteuil roulant est devenu une écumoire.
Plus je suis sensible à l’aspect sécable de l’existence, plus il m’importe d’édifier un être en moi-même qui soit égal au degré d’exaspération ressentie. Il ne peut y avoir de limite à la foi que l’on s’accorde. Je suis l’image physique et tourmentée...
11 avril 2014

L’handicap transforme le vide.

L’handicap transforme le vide.
Ce n’est pas ma voix que j’entends sous les décombres. C’est le murmure chinois des ombres sans relâche. Des serpentins remontent de la plainte et j’écoute battre mon cœur au milieu d’une nuit piteuse à tomber raide mort. J’ai rendu mon corps aux brise-l’âme....
10 avril 2014

La vie est plus sensible que l’air.

La vie est plus sensible que l’air.
Face aux manques, la vie m’a toujours conduit sur les chemins de la compensation. Ce qui m’empêche de réaliser des actes ordinaires, je le contourne en accomplissant des tours de passe-passe. La restriction de mouvements me conduit à élaborer des stratagèmes...
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