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Bruno ODILE
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Bruno ODILE
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3 juin 2015

Parce que le bonheur est immuable.

Parce que le bonheur est immuable.
On accable les autres de leurs contraintes chaque fois qu’elles rebondissent sur les faîtes de nos frustrations. Dans la bagarre de mes rêves les plus fous et pour ne pas sombrer comme la vague qui atteint sa cime, j’évite soigneusement de songer aux...
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30 mai 2015

Comme une dérisoire féerie.

Comme une dérisoire féerie.
Rien n’est parfait. Une destinée heureuse n’est qu’un espoir dans l’attente d’un réconfort plus grand. Je me console de mes manques et de mes pertes avec le rêve fondé d’une vie meilleure. Les jours qui passent grippent sur les nuages que je n’arrive...
29 mai 2015

Là où, plus rien ne fait semblant d’être.

Là où, plus rien ne fait semblant d’être.
Le temps s’accomplit partout où je lui concède mes actes. La vie n’appelle pas mon cœur à l’aimer, elle récuse la mort comme elle accuse le réel. J’aime le temps d’amour qui me donne peut-être des ailes d’ange. L’existence est la substance du présent...
26 mai 2015

L'existence à crédit ne fait pas de cadeau.

L'existence à crédit ne fait pas de cadeau.
Demain, c'est le chemin de l'espérance infinie. Celle qui a débuté hier et se meurt dès aujourd'hui. Mieux vaut la joie que l'espoir. Elle s'arque-boute face à toutes les misères qui nous traversent. Elle oublie le sens de l’existence et détourne l’insipide...
21 mai 2015

Le beau me relie à la joie.

Le beau me relie à la joie.
Je tombe dans mes crevasses, les mottes sont plus puissantes que l’air ; elles me collent et m’alourdissent. Je ne sais pas me raccrocher aux éclats de vie qui jalonnent ma déchéance. Dans la chute, mon corps se cogne et rebondit contre toutes les aspérités...
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20 mai 2015

Aucune réalité ne peut être à la hauteur de nos manques.

Aucune réalité ne peut être à la hauteur de nos manques.
La tromperie s’inscrit dans le regard que l’on se porte. L’attente ne peut jamais être satisfaite, elle est seulement le couloir de nos ombres. Dans les coursives de l’imaginaire, j’ai filé droit devant, sans pour autant trouver l’émeute de mes désirs....
18 mai 2015

Les mots de joie ne sont que des îles fragiles.

Les mots de joie ne sont que des îles fragiles.
Nous nous accommodons de nos échecs tant que nous n’en discréditons pas la cause. C’est parfois avec la désinvolture des aigles et des perdrix qu’il nous plait d’en injurier les effets. L’âpreté du monde traverse mes lèvres jusqu’à la gerçure qui égratigne...
15 mai 2015

Un rêve qui ne transforme pas le quotidien, n’est qu’un songe mélancolique.

Un rêve qui ne transforme pas le quotidien, n’est qu’un songe mélancolique.
C’est une avalanche de tristesse qui déboule de la montagne où le loup s’est caché. Plus aucun bruit de branches, la nuit disparaît sous les couvertures du rêve insolent où remuent des images défectueuses. Le cauchemar ne connaît pas de distinction entre...
11 mai 2015

Rien n’est écrit sur l’évidence de la nécessité.

Rien n’est écrit sur l’évidence de la nécessité.
Le rire est-il l’officine de mes pensées en vadrouille ? Est-il la lumière dans le verre ou bien le verre lui-même ? J’ai chaud, j’ai froid. Lueurs égarées, l’offre du jour est sur l’étal du marché. Il déambule sur cette place où se confondent parfums...
9 mai 2015

La joie vient combler le manque.

La joie vient combler le manque.
La joie n’appelle aucun mérite. Impalpable et inodore, elle vient à moi sans que j’aie la sensation de la convoquer. C’est une vagabonde sur laquelle la volonté à peu de prise. Il m’arrive d’éprouver de la plénitude lorsque je me promène sur la colline...
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