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Bruno ODILE
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Bruno ODILE
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12 juillet 2014

Je pense trop, je rêve trop.

Je pense trop, je rêve trop.
Nous vivons, là, dans l’attente d’une levée de poudre ou d’un oiseau s’extirpant de la carte postale. Le jour est la géode osseuse de la nuit. Nous devenons des blancheurs alignées sur le vertige des silences. Assis sur le rebord de l’éternité, nous contemplons...
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8 juillet 2014

Je suis une grève violée.

Je suis une grève violée.
Après le banquet des cendres, tout est redevenu comme avant. Si ce n’est qu’auparavant les orties brûlantes ne poussaient pas sur ton visage et que la lumière refusait de couler comme l’encre transparente de tes yeux. Goutte d’air brisée sans fin, ouverte...
6 juillet 2014

Combien me reste-t-il de temps ?

Combien me reste-t-il de temps ?
Ce qui force la vie, c’est la saveur souterraine, le goût de la lumière sous la tremblaie délaissée. Mais, derrière la fleur des champs, les villes meurent d’un trop plein nauséabond. Ruelles aux égouts besogneux, goudrons patinés de caoutchouc, taillis...
4 juillet 2014

Chaque matin me pardonne.

Chaque matin me pardonne.
La part de larmes qui n’est ni une eau tiède salée, ni une rincée d’amour-propre désavoué, retentit sur les joues du monde. L’instant est là comme une nuée de papillons multicolores. Dans la lumière close s’ouvre à moi une trainée de crevasses dont l’appendice...
3 juillet 2014

Aux portes de l’écluse du hasard heureux.

Aux portes de l’écluse du hasard heureux.
Un jour viendra où le cri sera le voyage. Où la révolte ne sera plus une opposition ou un refus, mais une simple tournure de sens, une fatalité mûrie par l’acceptation dynamique. Un jour viendra qui ne demandera rien aux autres rivages. Le puissant moule...
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1 juillet 2014

Ripé à travers les soupirs.

Ripé à travers les soupirs.
Chaque jour qui s’établit comme une promesse laisse néanmoins filer un murmure d’épuisement. A regarder autour de moi, dans ce monde placardé sur les panneaux publicitaires, j’ai l’impression de ne plus pouvoir agir sur mon quotidien. Toutes les promotions...
28 juin 2014

A chacun son destin !

A chacun son destin !
Dans la stupeur d’étranges détresses suprêmes, ne voulant plus subir mon engloutissement, je porte l’agonie puérile comme une trompette en bandoulière. Si j’étais la vague rutilante qui s’échoue sur la plage, je viendrais les bras ouverts caresser le...
27 juin 2014

Cette brume épaisse qui tarde à se lever.

Cette brume épaisse qui tarde à se lever.
Au bout de la patience, trainent quelques vieilles guenilles sur le pied qui ne veut pas avancer. Tous les chemins paraissent longs et font presser le pas. Trop vite délivrée, la marche nous engage sur des lignes droites où notre libre-arbitre se dérobe...
25 juin 2014

La joie est l’antalgique préféré de mes souffrances.

La joie est l’antalgique préféré de mes souffrances.
Dérision de l’apparence, l’affluence des rêves sertis dans le miroir de l’insouciance libère l’ordinaire de ses contreforts inconscients. Un extrait de nuit se condense dans le défilé des blessures béantes, sous l’armure de l’univers qui saigne dans la...
19 juin 2014

Le réel qui ne nous appartient pas est vide de sens.

Le réel qui ne nous appartient pas est vide de sens.
Je marche dans les pantoufles de l’ermite. Je creuse la nuit qui n’a pas dit son dernier mot. Sensible aux prétextes malingres du refus de vivre, je me froisse à la sueur de mon front. La joie qui ne me touche pas est emballée dans la cellophane des rigueurs...
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