Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Bruno ODILE

Archives
Publicité
Bruno ODILE
Visiteurs
Depuis la création 46 183
Derniers commentaires
31 décembre 2016

Quoi de toi, quoi de moi ?

Quoi de toi, quoi de moi ?
Quoi de toi, quoi de moi ? Qui connait le chemin où se déroulent nos corps ? Le temps nous déplace, nous tourne et nous berne. Nos voix immobiles s’animent d’angoisses tendres et nos mains se resserrent comme un fil de cuir après la pluie. Une voie faite...
Publicité
Publicité
26 décembre 2016

Pourquoi ne rien dire…

Pourquoi ne rien dire…
Pourquoi ne rien dire et ne pas laver de tout soupçon l’ingénierie où s’activent nos dépassements ? J’habite une irritation, un soufflet pour les braises rougeoyantes, un ciseau d’orage pour les ciels morcelés d’attente. Les failles qui nous augmentent...
21 décembre 2016

Mon fils, je ne saurais te dire.

Mon fils, je ne saurais te dire.
Mon fils, je ne saurais te dire l’exaltation qui réprime l’angoisse comme l’eau sur le feu. Points de leurres ni de faussetés, la délivrance ne vient qu’à celui dont le fer a tordu les poignets et la langue. Le jour détruit encourage les combats et l’engagement...
14 décembre 2016

Au cœur de l’immobilité des miroirs.

Au cœur de l’immobilité des miroirs.
Ossuaire de givre égaré sous la lampe éclairée, la température de l’heure ronge les murs soutenus par la glace éphémère du temps. Portes et fenêtres ouvertes, le ciel n’est pas si loin. J’habite l’ornière de la lacune, les ruines du vide et de la disparition....
6 décembre 2016

La réalité n'est qu'un point de vue.

La réalité n'est qu'un point de vue.
Ah ! Ce monde de pacotilles sensuelles est trop incomplet pour l’organe universel. Il brûle et se consume comme une orange trop mûre sous un ciel caniculaire. Mes peines au bout des lèvres, je m’enfonce en terre. En moi, le vertige est un animal difficile...
Publicité
Publicité
29 novembre 2016

J’ai la langue haletante.

J’ai la langue haletante.
Je ne reconnais les nuages ténébreux qu’à l’étoile mourante, qu’aux sacrifices vidés de leurs tristesses. Ma vie d’enfant est morte sur le trépied de l’urgence à grandir. Il me reste à peine quelques images d’oiseaux en plein vol dans un espace clos....
23 novembre 2016

Buée invisible.

Buée invisible.
Sans la dimension temporelle qui accompagne mon esprit, la pensée n’est rien. Le chaos, lui-même, n’est plus qu’un précipice ha¬sardeux. Le temps, c’est la matière sur laquelle repose l’immobile marche du discernement. Le lapsus est le bras droit de la...
17 novembre 2016

NOUMENE EDITIONS

NOUMENE EDITIONS
15 novembre 2016

Enfin, lentement.

Enfin, lentement.
Il faut sortir de l’urgence et du répit fiévreux pour se perdre dans la respiration de l’herbe tendre. Il faut s’extirper du cri où sommeille l’enfant que nous avons été. Il faut décroiser l’aube de son obscurité posée sur la ligne suivante. Ne rien attendre...
8 novembre 2016

Ecriture aux crachoirs de nos glaires.

Ecriture aux crachoirs de nos glaires.
Ecriture ? Il y a trop de mots dans cette corbeille de fumée. De tout et de rien. Des phrases sans plus d’idées, des semences sans graines, des tubulures désossées, puis des sentences sans convictions et des expressions où la vie n’est plus. Je n’écris...
Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 > >>
Publicité