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Bruno ODILE
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Bruno ODILE
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1 août 2014

Fuir tout encombrement et tout écœurement.

546894J’écoute le ruisseau qui épelle le prénom des arbres et des poissons. L’amour se coupe comme du papier mouillé. Nos encres piochent sous nos peaux le souffle qui emporte l’ivresse vers d’autres refuges. Nous sommes éblouis. La nuit agrandit la lumière. Nos poussières se forgent lentement dans la paume pliée de nos mains, et nos cœurs s’accoudent doucement sur l’éternité. La brume est passée au tamis, l’eau est bue par le rayon du soleil, tout est rendu au centuple à la pierre qui saigne. Tu es ma déesse Fortune, celle qui incarne le hasard subjectif et l’échec de la raison. Le bonheur n’abdique pas, il se refuse à l’élévation par la pensée pour suivre celle des formes et des couleurs. Et je postule humblement à son enivrement pour fuir tout encombrement et tout écœurement. 

 

Le rire est-il l’officine de mes pensées en vadrouille ? Est-il la lumière dans le verre ou bien le verre lui-même ? J’ai chaud, j’ai froid. Lueurs égarées, l’offre du jour est sur l’étal du marché. Il déambule sur cette place où se confondent parfums et couleurs vives. Il est dans cette rue voisine où la chaleur se dissipe. Il parachève sa course où l’infini meurt dans sa profondeur. La joie qui n’est qu’une façade n’espère aucun bienfait, elle joue et roule comme un ballon qui se dégonfle.

 

- Bruno Odile - Tous droits réservés ©

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