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Bruno ODILE
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Bruno ODILE
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31 août 2014

Je pense donc je souffre !

imagesSZG7OA9FIl faut se méfier de ce qui sommeille en nous. Songes léthargiques cessez donc de saupoudrer sous les aisselles du désespoir ! Frondes des eaux premières, saisissez-vous des vagues de mousses blanches et laissez-vous emporter par le défi du mouvement perpétuel. Toutes les sources intarissables sont des rivières vouées à sortir de leur lit à un moment ou à un autre. Le jour où nous sommes convaincus d’être heureux, il nous faudrait oublier qu’un bonheur plus grand nous est possible. 

 

Il y a comme une odeur de fourrage dans la sève montante. Trésor caché des poésies vivantes, tu nous apprends ce que l’on peut être. La parole devient visage et l’attention habille la prière naissante. La joie consciente sait que le vide est indispensable à la matière vivante. Je sais à présent qu’il me faudrait renoncer à moi-même pour concevoir une forme de vie idéale. Je ne peux que survivre dans l’élément du sens à donner. Je pense donc je souffre !

 

Mon existence ruinée, dans le malaise de l’ouvrage à vivre, racines liées au ciel, il est temps de briser le cercueil qui m’attend. J’avorte d’une hypnose révolue, d’une figuration contenue par la morale respectable. J’ouvre mon corps comme un sac de voyage et j’y prends quelques affaires pour la suite du voyage et visiter la tiède pirouette d’une canicule étouffante. Je m’avance irréductiblement vers le soufflet qui attise le feu. Je m’enfonce un peu plus dans la braise. Elle sent le bois et le spectacle de la forêt pique mes narines. A moins que la pensée soit ma seule liberté, à moins que la conscience ne me délivre de la douleur en sachant comment opérer pour l’éviter.

 

- Bruno Odile - Tous droits réservés ©

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Commentaires
B
Oui, Sedna, je vais mieux. Merci de cette douce attention.
S
J'espère que tu vas mieux cher B.
S
Le jour où je suis heureuse, je pense aussitôt que cela ne va pas durer..déjà une vision pessimiste fait son chemin dans ma réflexion et gangrène le petit plaisir que je m'étais accordé. .
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