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Bruno ODILE
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6 décembre 2014

Le bonheur ne s’explique pas, il se sent.

imagesMPBJBGVH« Qu’est-ce que je serais heureux, si j’étais heureux ! », nous disait Woody Allen. Mon désir d’être heureux colporte l’idée du manque et de l’insatisfaction que seule ma volonté ne peut atteindre. L’espérance et la projection ne suffisent pas à anticiper la joie. Seule une âme aguerrie par une multitude d’expériences malheureuses peut nourrir la faculté de l’esprit à s’élever de sa propre condition. 

L’aventure sourit à l’audace de la chair qui s’expose à ce qu’elle a de plus précieux : la vie. S’aimer soi-même est l’énergie suprême qui vitalise l’efficience fondamentale. Je voudrais être saoul de moi-même. Jusqu’à la nausée, jusqu’au vomissement de mes particules les plus fondatrices. Fusions et dissociations sont des salves libératrices. Il n’y a rien qui encombre dans le bonheur. C’est léger, doux et enivrant.

La joie est explosive et c’est dans son éclatement que je touche à l’existence elle-même comme dans la douleur la plus ultime.

On peut presque toujours vivre d’un revenu modeste et se sentir riche. Je ne veux plus gâcher la grâce avec la gravité. Je veux conserver l’éclat qui m’économise du mal-heur. J’aime les choix qui me ressemblent.

Le bonheur ne s’explique pas, il se sent.

 

- Bruno Odile - Tous droits réservés ©

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