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Bruno ODILE

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Bruno ODILE
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Derniers commentaires
27 décembre 2014

Appartenir au désir comme une joie évasive.

Appartenir au désir comme une joie évasive.
Avec le temps, va, roule et s’envole la poussière tourbillonnante de la révolte. Inutile de fossoyer dans le brouillard ou de chercher à ensevelir la douleur de l’absence avec perte et fracas. On n’oublie pas, et ça dure. On ne change guère et ça pèse....
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26 décembre 2014

N'allez pas croire que le monde est mourant

N'allez pas croire que le monde est mourant
N'allez pas croire que le monde est mourant. Nous sommes assis devant la fenêtre de l'irrésolu. Nous persistons à penser que notre conscience est l'aboutissement de ce que l'on vit. Que nenni ! Les mauvais rêves sont foison. Nos cortex sont la vitrine...
25 décembre 2014

Il faut du courage

Il faut du courage
Il faut du courage pour ne pas crier sa haine et son mépris. Les plaies échevelées et acculées décrispent les langues cyniques. Entre quatre murs d’abstinence, de chatoyantes paroles mixent peau et cœur dans la barbarie d’un néant vengeur. Accoupler malchance...
24 décembre 2014

23 décembre 2014

Ô terre d’ivresse

Ô terre d’ivresse
Ô terre d’ivresse, que tes joncs deviennent piquants ! Tes ruisseaux troubles et fatigués ressemblent à des bras couronnant l’embrassade avec la terre dépolie. Ce matin, ailes frétillantes et cœur tremblant, une cigale isolée crissa ses derniers mots...
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22 décembre 2014

La peau qui me fait perdre la tête

La peau qui me fait perdre la tête
La peau qui me fait perdre la tête est un rudiment de l’emphase. Un bonheur qui ne serait pas optimiste me conduirait tout droit à la rémission, à l’apostolat des trêves haletantes, aux bréviaires insanes des chiffonnades rêveuses d’ajouts et de tripotages...
21 décembre 2014

Après l’heure camphrée.

Après l’heure camphrée.
Que sais-tu du désir ? Est-il en toi, hors de toi, à l’échappatoire des sens qui ont appris ? Chaque désir t’amène au manque rédhibitoire. Chaque manque te conduit sans compromis à la bataille inexpliquée et inexplicable de l’assouvissement. La carence...
20 décembre 2014

Mon fils, je ne saurais te dire

Mon fils, je ne saurais te dire
Mon fils, je ne saurais te dire l’exaltation qui réprime l’angoisse comme l’eau sur le feu. Points de leurres ni de faussetés, la délivrance ne vient qu’à celui dont le fer a tordu les poignets et la langue. Le jour détruit encourage les combats et l’engagement...
19 décembre 2014

On parle de soi comme l’on récite des gammes.

On parle de soi comme l’on récite des gammes.
On parle de soi comme l’on récite des gammes. Sous les branchages monochromes du figuratif, l’identité que l’on habite est prisonnière de la dimension qu’elle occupe. Nous ne sommes propriétaires de rien. La symphonie des agacements qui nous traversent...
18 décembre 2014

Henri Michaux

LE GRAND COMBAT Il l'emparouille et l'endosque contre terre ; Il le rague et le roupéte jusqu'à son drâle ; Il le pratéle et le libucque et lui baroufle les ouillais ; Il le tocarde et le marmine, Le manage rape à ri et ripe à ra. Enfin il l'écorcobalisse....
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