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Bruno ODILE

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Bruno ODILE
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16 novembre 2014

De mon rapport avec le plus proche.

De mon rapport avec le plus proche.
De l’étonnement, aimer la joie en soi. Dans le troupeau écharpé, la voix du premier homme lance des pommes et du sel de jouvence. Sans mesure, dans la brassée d’air venant du Nord, de l’Est et des quatre coins de l’hexagone, le Mistral pactise avec les...
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15 novembre 2014

Je suis orphelin dans l’hôpital de la lumière.

Je suis orphelin dans l’hôpital de la lumière.
J’ai lancé ma voix dans l’inconnu et l’écho qui m’est revenu me parle de rêves échoués. Dans les rires dispersés, le cimetière de la joie n’a plus d’allées. Je marche à travers champ, la tête brassée par le remue-ménage de mes sens. Je joue tout seul...
14 novembre 2014

Ma sérénité est ambivalente.

Ma sérénité est ambivalente.
Cette nuit, j’ai rêvé de l’épingle qui retient le papillon sur la feuille du calendrier. J’ai rêvé de l’ourlet que la jupe du temps défait et refait sans jamais se montrer dénudée. Dans l’étrange silence des flammes mortes de ma cheminée, j’ai entendu...
13 novembre 2014

Je ne m’accroche bien qu’à l’invisible.

Je ne m’accroche bien qu’à l’invisible.
Je parle du fond de l’eau mais je ne vois que la surface qui crécelle au-dessus des rives englouties. Avec les gourdes ruisselantes de l’esprit, je tente d’apprivoiser le bonheur d’une existence promise aux forêts rutilantes plus qu’à la plaine maraîchère....
11 novembre 2014

Ne m’appelez pas ! Ne me cherchez pas !

Ne m’appelez pas ! Ne me cherchez pas !
Des soupirs et des grelots sont recouverts par les ombres éternelles du soleil. Ma candeur s’estompe dans la nuit blême et j’assiste à l’écroulement de mes rêves de lumière. La vie qui m’a été donnée n’a plus l’apparat du chant des sirènes. J’ai cru aux...
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10 novembre 2014

Mon corps est un lieu de bataille.

Mon corps est un lieu de bataille.
Le cœur ouvert comme un torrent remontant les veines de l’azur, je jette l’ancre sur des plaies de terre où les racines parlent au ciel. Je marche sans fin dans l’allée-simple ensablé sous mes paupières. Arraché au vif de l’endurance, je me calcine dans...
6 novembre 2014

Mon âme castrée est un bœuf.

Mon âme castrée est un bœuf.
Pessimisme, tu n’existes pas sans l’avide campagne bleuie et le havre mental qui reverdit tes branches. Je n’existe pas sans l’aiguille qui soupèse le tournis incessant. Je vrille comme une toupie sur le bord d’un trottoir. La rigole est proche et la...
6 novembre 2014

Christian Bobin

Christian Bobin
5 novembre 2014

Entre le hasard et la nécessité.

Entre le hasard et la nécessité.
Sur une table perdue, une poignée de sable s’échange contre une tasse de feu. Le cœur boursouflé comme un melon d’eau, l’émotion coule comme une pluie battante. Nos regards sont des fantômes aveugles tâtonnant dans le vide. Ils emportent avec eux les...
4 novembre 2014

L’amour tisse les corps mieux que les esprits.

L’amour tisse les corps mieux que les esprits.
Un instant, la beauté de vivre frôle nos tempes et la communion avec l’invisible est presque parfaite. Un instant, l’inconscient se ressource aux tiges secrètes de l’existence. Tout le mal enduré pour affronter les frayeurs de l’innocence éclate en explosions...
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