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Bruno ODILE

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Bruno ODILE
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4 janvier 2016

Le temps est de la terre.

Le temps est de la terre.
Encore une fois, j'ai changé de jeu et je m'invente une nouvelle vie. J’aime la fusion qui m’intensifie. Elle fait naître en moi la double affirmation de ce que je suis. Je cohabite avec ta résonance. Il existe tant de lieux où la beauté se tourmente....
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3 janvier 2016

L’écriture est une veille.

L’écriture est une veille.
L’oreille collée au coquillage de la terre, tu écoutais geindre ton enfance où chaque rêve était un tumulte, un combat qui se frottait au réel. Je ne veux rien te prendre. Je ne veux rien saisir d’autre que cette calanque où nous avions précipité les...
1 janvier 2016

Cela aurait pu être la terre...

Cela aurait pu être la terre...
Factice ou réel, toujours dans la muselière des heures, le silence remplit les auges du voyage dans le voyage. A l’intérieur de la sphère intime, je devine ce que tu espérais de moi. Tu es absente de la parole comme de la vie immédiate et je dois brosser...
30 décembre 2015

Encore le poids du jour à venir sur l’ombre d’hier.

Encore le poids du jour à venir sur l’ombre d’hier.
Tu reviens à moi par le chemin du pays où l’on n’arrive jamais. Tu es la page blanche du livre où le regard fait reculer la nuit.Tu marches à l’intérieur d’un cercle innommable bordant les frontières inconnues, et tu nages comme une truite dans l’eau...
28 décembre 2015

Nous sommes trop secs de nos déboires.

Nous sommes trop secs de nos déboires.
Il y a le nuage auquel nous sommes adossés et le vent pour s'évader hors de soi. Il y a l’herbe et la solitude d’une vie en douce qui parle sans déchanter. Dans nos mains, la plume de l’éclair qui nous fait lâcher prise. Nous sommes désorientés. Nous...
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26 décembre 2015

Tu avais le sourire des flaques d’eau brillant au soleil.

Tu avais le sourire des flaques d’eau brillant au soleil.
Un temps vers un autre : des foulards d’appétence aux jupes de l’espoir, tout s’entrechoque comme des cymbales de cirque. Tout se bouscule et frémit comme un vent marin annonce la bourrasque. Entre l’immédiat et la pluie, réside une distance indéfinie...
24 décembre 2015

Non, je n’écris pas, je me brûle les doigts.

Non, je n’écris pas, je me brûle les doigts.
Ecriture ? Il y a trop de mots dans cette corbeille. De tout et de rien. Des phrases sans plus d’idées, des semences sans graines, des tubulures désossées, puis des sentences sans convictions et des expressions où la vie n’est plus. Je n’écris pas, je...
22 décembre 2015

Le temps d’une giclée d’esbroufe.

Le temps d’une giclée d’esbroufe.
La mémoire s’épuise à fixer les containers de plumes que le vent disperse. Mais tout s’en va, se désagrège et s’effondre comme un château de cartes subissant le tsunami des horloges hurlantes. L’heure est frappée comme une bouteille de vin blanc entourée...
20 décembre 2015

Ce matin, c’est ma vie ausculte la brume déboisée.

Ce matin, c’est ma vie ausculte la brume déboisée.
Tu sais, les mots me travaillent autant qu’ils cognent à mon esprit. Dans le délitement des aubes, la voix du conteur s’élève comme un fatras de corps sans gravité. Cette soif abondante et incontrôlable à vouloir absolument savoir ce qui se serait déroulé...
18 décembre 2015

L’illisible est corrosif.

L’illisible est corrosif.
Voici nos mains et nos visages où l’ombre secrète une lueur. Dans l’espace fouillé, il y a la précision de l’absence, le rocher invisible, le souffle d’une poésie suturant la plaie incurable qui loge la parole. Nous voilà résumés à de l’attente sur un...
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