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Bruno ODILE

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Bruno ODILE
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17 décembre 2014

Mon passé est un étranger

Mon passé est un étranger
Mon passé est un étranger. L’éloge des jours retient le temps accompli par la création entendue par les hommes. L’étrange tempo qui affûte et désaffûte en même temps. Nous sommes pénétrés, envahis, inondés, asséchés, puis oubliés. Larmes de sel sur le...
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16 décembre 2014

Des feutrines sur nos visages, nous réinventons des promesses

Des feutrines sur nos visages, nous réinventons des promesses
Des feutrines sur nos visages, nous réinventons des promesses et nous exagérons le contenu de chaque chose. Une simple écharde est une épée, une pincée de sable dans un verre, et c’est une île perdue dans l’océan de nos besoins. L’exaltation se retire...
15 décembre 2014

L’amour est vulnérable

L’amour est vulnérable
L’amour est vulnérable, il oscille entre la peur du déchirement et celle de l’inaccompli. Va, cours, vole ! L’éternité est une fresque surréaliste que seule la dimension créatrice entrevoit. Quelque chose d’inconditionnel se heurte sur l’aube condescendante....
14 décembre 2014

Le désir d’amour

Le désir d’amour
Dans son désir de nous confondre à lui-même, cet amour est un langage transfiguré. Il inaugure le désappointement surgissant des profondeurs abyssales où seule l’intuitiondemeure d’un libreaccès. Il a triomphé avec emphase des rames du temps alangui....
13 décembre 2014

L’approche du corps

L’approche du corps
L’approche du corps devient nécessaire pour que s’échafaude le concept. Paroles et regards s’achoppent dans la distance. L’unité, à jamais altérée, boit les vagues de son naufrage. Il est inutile de penser pour aimer. Il est vain d’écrire la romance qui...
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12 décembre 2014

Dans les rigoles et les ruisseaux

Dans les rigoles et les ruisseaux
Dans les rigoles et les ruisseaux, l’eau qui court abandonne en chemin les parfums de nos bannissements. D’irrésistibles déchirures tannent nos voix, nous sommes encombrés de sinistres cachots, de puanteurs et de déchéances. A l’intérieur de notre sang...
11 décembre 2014

Parfois, j’ouvre mon corps comme un livre

Parfois, j’ouvre mon corps comme un livre
Parfois, j’ouvre mon corps comme un livre. Chaque page qui se tourne me renvoie au délicieux enfer de la présence. Mes mains sont des cornes d’ivoire et j’écris la butée qu’elles frappent. Tous les commencements transportent leurs fins et chacun d’entre...
10 décembre 2014

La réalité rompt sous les coups des leurres

La réalité rompt sous les coups des leurres
La réalité rompt sous les coups des leurres. En près de trois mille ans, le décor s’effondre. La nature d’un rêve est de percer le diamant de la détresse pour dominer le rire agressif qui éparpille les sens et les peaux. Nous vivons d’exterminations....
8 décembre 2014

Par monts et par mots

" Sous le poids de la neige, la terre respire encore. Les choses sont plus difficiles à mettre en mots. C’est plus simple en été. Les contours sont moins flous, la brume plus légère. L’encre ne fige pas dans le tube d’un stylo comme une goutte de mercure...
8 décembre 2014

Le calme déferlement.

Le calme déferlement.
De l’émotion, il faut savoir extraire l’attente piquante et la décharge d’ondes humaines. A l’intérieur de la bogue frétillante sommeille le chant sobre de la lumière. La première étincelle n’était qu’une vague lueur cuisante sur le rebord des tempes....
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