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Bruno ODILE
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Bruno ODILE
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Derniers commentaires
12 décembre 2015

L’infini n’a pas d’orientation.

L’infini n’a pas d’orientation.
L’inaccompli est toujours ce lieu réduit et exigu dans lequel je me débats pour survivre. Heure après heure, semonce après semonce, l’horizon s’endort dans les marais. Un rêve s’installe dans l’écrin du jour qui se lève. Molosse, le géant du débordement,...
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10 décembre 2015

Tout est paradoxe.

Tout est paradoxe.
Lorsque j’ai perdu une jambe et une main, je savais que la vie n’était pas terminée. Je savais aussi que plus jamais elle ne serait égale à ce qu’elle avait pu être. La perte devenait le point qui termine. Et, je sais aujourd’hui, que malgré la diminution...
8 décembre 2015

L’amour tient la mort en exil.

L’amour tient la mort en exil.
La puissance de l’instinct traduit l’amour en beauté, en bonté. Il n’y a pourtant rien d’autre que des vies brisées par leur conjoncture. Des vies éclatantes domptées par l’événement. Toutes se sont heurtées au phare de la raison, de l’indignation ainsi...
6 décembre 2015

Les frissons de gangrène.

Les frissons de gangrène.
Je tombe, je suis tombé. Combien de fois ai-je chuté à l’intérieur de moi-même ? Ma mémoire à deux sous fait du trapèze au-dessus des giboulées. Je tisse l’écrin où j’enferme ma langue. J’ai la vie qui me gratte. Là, sur le front. Ici, sous le crâne....
2 décembre 2015

La vie déploie ses ramages dans le silence léger...

La vie déploie ses ramages dans le silence léger...
Il faisait noir, il faisait pluie, il détonait l’assemblage de grondements. Partout où se trouve la vie, il y a un rêve en latence, il y a des traits abandonnés dans la ronce, il y a un écoulement dans la rigole de l’insoutenable. Nos corps et nos âmes...
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30 novembre 2015

Ce fil d’or de la proximité...

Ce fil d’or de la proximité...
Et puis, il y a cet absurde élan par lequel on redevient instantanément celui que l’on fût. En un éclair, les lèvres se gercent et le regard pâlit. Une lanterne passe par-dessus les ombres, le chemin s’éclaire brièvement puis disparaît à nouveau dans...
28 novembre 2015

Le changement, c’est la reconnaissance du mouvement.

Le changement, c’est la reconnaissance du mouvement.
L’amour ne se donne pas, il se partage. Il nous prend par la main et nous emporte à l’essentiel de soi pour nous faire devenir. Nous sommes le renouvellement dans une continuité intarissable. Nous sommes tout à la fois la faux qui tranche et le blé qui...
25 novembre 2015

Je sais que tu seras debout, je sais que tu souriras.

Je sais que tu seras debout, je sais que tu souriras.
Sais-tu de quelle nausée s’abreuvent les jours ? Est-ce le cœur sublimé par d’ardentes apogées ou la sauvegarde imputrescible du néant géniteur ? C’est absurde, je cours après le bonheur comme on le fait après les papillons. La joie intense en appellerait-elle...
23 novembre 2015

L’éclat du monde se reformule dans toutes les brumes.

L’éclat du monde se reformule dans toutes les brumes.
De ce que j’étais à l’instant précédent, il s’ensuit l’eau qui court dans la mangeoire du temps. Ton visage prolonge les rives mouvantes du ciel. Et les berges flottantes aux abords du jour qui se lève font tanguer toutes mes certitudes. Sans projection...
20 novembre 2015

Partout, nos soifs s’étanchent de l’inouï.

Partout, nos soifs s’étanchent de l’inouï.
La vie n’a plus rien à défendre. Elle abandonne sa peau mutante, des chrysalides s’envolent au-dessus des chemins. Elle largue sa détresse comme un navire se déleste de ses charges avariées. La vie soupire dans la mort souriante comme un enfant regarde...
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