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Bruno ODILE
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Bruno ODILE
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11 avril 2015

La vacuité provoque toujours la déroute des sens.

La vacuité provoque toujours la déroute des sens.
Dans la charnière de la clarté, on marche d’un bon pas, franc et tonique. Nos yeux presque brûlés s’entoilent d’une langue close, bridée des souffles lancinants du remord. Sous les robes d’une éternité inaltérable, des roches effritées défaillent et s’effondrent....
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11 avril 2015

Et puis, il y a les autres, tous les autres.

Et puis, il y a les autres, tous les autres.
J’abdique aux combats perdus d’avance. Mais soyons prudents car abandonner n’est pas toujours la défaite escomptée. Cesser de revendiquer la possession et la maîtrise des choses ne nous délivre pas forcément de l’assurance que nous accordons à la réalité....
10 avril 2015

L’air est sur mes épaules avant et après le feu.

L’air est sur mes épaules avant et après le feu.
Le monde connu a tort de suriner qu’il n’est que pensée. Mon corps pèse trop lourd lorsqu’il réfléchit. Le sentiment est le poids de la souffrance. Et, je dois être léger pour accéder à ta nouvelle planète. La réflexion obscurcit le chemin du cœur. Inlassablement,...
9 avril 2015

Une simple voix retentit et je chemine là où j’ai déjà été.

Une simple voix retentit et je chemine là où j’ai déjà été.
A présent, nous sommes devenus un rêve en dehors de lui-même. Nos bouches sont défaites comme les draps de nos couches incertaines. Tes yeux dans la serrure du vertige et mes mains sur le sommet du souvenir. Dans l’obscurité, l’étincelle indomptée de...
8 avril 2015

On croit si souvent connaître l’autre.

On croit si souvent connaître l’autre.
Ma liane douce, mon attache tendre, il serait fou de croire malgré tout à une éventuelle liberté d’être et d’agir. Je te vois encore comme une image éclatée, comme une brisure sur la vague qui s’éloigne. Ma femme perdue, mon amour détourné. Je t’ai vue...
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4 avril 2015

Mon coeur est moi-même en dehors de moi-même.

Mon coeur est moi-même en dehors de moi-même.
Il convient désormais de se dépouiller entièrement et de lâcher les branches du ciel. Nous devons laisser choir tout ce qui se résume de la pensée et de son acquiescement. Il faut à présent s’incliner à la clarté qui existe sans nous et voler aux sens...
3 avril 2015

Toute l’ombre parle de toi.

Toute l’ombre parle de toi.
J’aimerais pouvoir te dire que le passé d’où je t’écris est désert. Pleinement désert. Qu’il n’y a plus rien et qu’il n’existe plus que ce présent que je t’offre. Mais j’aperçois dans les courbes d’hier des miettes encore atrophiées et anémiées. Des sanglots...
1 avril 2015

Mes yeux sont des aventures où je touche la durée.

Mes yeux sont des aventures où je touche la durée.
Ce que je voudrais te dire tient là, dans le fond humide des yeux lorsque je hurle en silence la vie qui sort de mes décombres. Quelques gouttes de bruit bavardent encore là-bas sur la colline. Il pleut un silence bavard. La mer ne se mouille pas, elle...
27 mars 2015

La figure du contresens.

La figure du contresens.
L’exil se comporte comme une réaction mutine, comme une incartade jalonnant de plein fouet la roche de la falaise d’où nous avons glissé. Au loin, quelques silhouettes méconnaissables recouvrent le flou du brouillard et, dans la proximité, les rats rongent...
21 mars 2015

Tu sais, il est des actions insoutenables dans

Tu sais, il est des actions insoutenables dans
Tu sais, il est des actions insoutenables dans l’écriture. Des paroles comme des maux de gorge, des glaires de vocabulaire amassées et coincées dans la chair, des extinctions de voix soudaines, des mots qui se perdent ou se déchirent dans les voiles de...
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