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Bruno ODILE

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Bruno ODILE
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Derniers commentaires
16 décembre 2015

Toutes les heures sont enlisées.

Toutes les heures sont enlisées.
Le cœur pénètre quelques secrets silencieux tenus à distance comme des boulettes de suie, des nuits d’éveils éclairés de perles rêveuses et de songes comateux. Quelque part, au loin, la démesure vive nous plonge dans son désordre natif. Elle murmure le...
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14 décembre 2015

Je suis à califourchon sur une gomme.

Je suis à califourchon sur une gomme.
Le calme apparent ne tient qu’avec des cales posées sous ses pieds. La vie nous harangue autant qu’elle nous déprécie de ses frasques humaines. A contre-ciel, des oiseaux parlent avec le monde entier. Il y a une fenêtre noire ouverte dans l’espace chaotique...
13 décembre 2015

André Gide

« Où tu ne peux pas dire : tant mieux, dis : tant pis. Il y a là de grandes promesses de bonheur. » « Il y a d'admirables préparatifs au sommeil ; il y a d'admirables réveils ; mais il n'y a pas d'admirables sommeils, et je n'aime le rêve que tant que...
12 décembre 2015

L’infini n’a pas d’orientation.

L’infini n’a pas d’orientation.
L’inaccompli est toujours ce lieu réduit et exigu dans lequel je me débats pour survivre. Heure après heure, semonce après semonce, l’horizon s’endort dans les marais. Un rêve s’installe dans l’écrin du jour qui se lève. Molosse, le géant du débordement,...
10 décembre 2015

Tout est paradoxe.

Tout est paradoxe.
Lorsque j’ai perdu une jambe et une main, je savais que la vie n’était pas terminée. Je savais aussi que plus jamais elle ne serait égale à ce qu’elle avait pu être. La perte devenait le point qui termine. Et, je sais aujourd’hui, que malgré la diminution...
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8 décembre 2015

L’amour tient la mort en exil.

L’amour tient la mort en exil.
La puissance de l’instinct traduit l’amour en beauté, en bonté. Il n’y a pourtant rien d’autre que des vies brisées par leur conjoncture. Des vies éclatantes domptées par l’événement. Toutes se sont heurtées au phare de la raison, de l’indignation ainsi...
6 décembre 2015

Les frissons de gangrène.

Les frissons de gangrène.
Je tombe, je suis tombé. Combien de fois ai-je chuté à l’intérieur de moi-même ? Ma mémoire à deux sous fait du trapèze au-dessus des giboulées. Je tisse l’écrin où j’enferme ma langue. J’ai la vie qui me gratte. Là, sur le front. Ici, sous le crâne....
4 décembre 2015

Aujourd’hui, l’heure n’avance pas, elle est bloquée.

Aujourd’hui, l’heure n’avance pas, elle est bloquée.
La mort est toujours de l’autre côté de la barrière, dans l’autre face, dans l’invisible. Elle est là, imbriquée au jour qui se lève, à la bordure de nos langueurs et de nos mirages, fusionnant avec la précarité de l’existence. Elle pourchasse l’agitation...
2 décembre 2015

La vie déploie ses ramages dans le silence léger...

La vie déploie ses ramages dans le silence léger...
Il faisait noir, il faisait pluie, il détonait l’assemblage de grondements. Partout où se trouve la vie, il y a un rêve en latence, il y a des traits abandonnés dans la ronce, il y a un écoulement dans la rigole de l’insoutenable. Nos corps et nos âmes...
30 novembre 2015

Ce fil d’or de la proximité...

Ce fil d’or de la proximité...
Et puis, il y a cet absurde élan par lequel on redevient instantanément celui que l’on fût. En un éclair, les lèvres se gercent et le regard pâlit. Une lanterne passe par-dessus les ombres, le chemin s’éclaire brièvement puis disparaît à nouveau dans...
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