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Bruno ODILE

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Bruno ODILE
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Derniers commentaires
20 avril 2015

Résonnances. (2)

Résonnances. (2)
Il est des jours où l’on ne supporte plus cet étranger logé en nous-mêmes. Ce monsieur tout-le-monde repenti aux politesses usuelles, aux sourires persifleurs taillant dans la masse, aux parades hypocrites lâchées à la face du monde. Il est des jours...
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20 avril 2015

Le visage des sales jours.

Le visage des sales jours.
Le bonheur, l'accomplissement, l'illumination, tous exigent des sacrifices et des actes de générosité. La joie, cela se travaille. J’astique la sobriété, j’avorte de la sur-consommation et dans la marge, je dessine le survoltage de mes sensations. Le...
18 avril 2015

Le réel est devenu le cri apparenté de ma voix.

Le réel est devenu le cri apparenté de ma voix.
Mais où est donc, Ornicar, le monsieur qui coordonne ? Tout éclate comme du verre. Fine particule de cristal, l’échappée de bribes luminescentes scintille dans le noir souverain. On ne saurait tout décider, ni vivre dans la méconnaissance. Par cet apprentissage,...
16 avril 2015

J’en étais devenu l’omniprésent de moi-même.

J’en étais devenu l’omniprésent de moi-même.
Triste présent qui n’offre pas l’extase souhaitée, celle que l’on se promet et que l’on suppose avoir goûtée au moins une fois dans son passé. Le désespoir entretient le désespoir aussi sûrement qu’il contrarie le contentement. On croit davantage au bonheur...
15 avril 2015

J’ai le bruit de la fureur coincé dans la gorge.

J’ai le bruit de la fureur coincé dans la gorge.
A contre-courant de la monotonie ambiante, certains d’entre-nous veulent croire que notre société est merveilleuse. Optimistes inébranlables, sauvés par toutes les initiatives positives qu’ils entreprennent, ils rassemblent une multitude d’antidotes pour...
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14 avril 2015

Résonnances

Résonnances
Il faut revenir exalter la peau mûrie de longues pensées inachevées. Il faut reconstruire la halte dans laquelle on a tout abandonné : l’épreuve et ses ruisseaux de peine, l’échec et ses tourbillons aiguisés comme les bords tranchants d’une falaise. L’innocence...
13 avril 2015

Le bonheur solitaire n’a pas la saveur de celui qui se partage.

Le bonheur solitaire n’a pas la saveur de celui qui se partage.
La vie qui se cache dans les mots ne sait pas qu’elle voyage incognito parmi les affres de l’ego protecteur. Esclave de nos sens, nous le sommes encore davantage de notre inconscient. Monde sournois et glauque, l’allure des jours qui passent traîne avec...
11 avril 2015

La vacuité provoque toujours la déroute des sens.

La vacuité provoque toujours la déroute des sens.
Dans la charnière de la clarté, on marche d’un bon pas, franc et tonique. Nos yeux presque brûlés s’entoilent d’une langue close, bridée des souffles lancinants du remord. Sous les robes d’une éternité inaltérable, des roches effritées défaillent et s’effondrent....
11 avril 2015

Et puis, il y a les autres, tous les autres.

Et puis, il y a les autres, tous les autres.
J’abdique aux combats perdus d’avance. Mais soyons prudents car abandonner n’est pas toujours la défaite escomptée. Cesser de revendiquer la possession et la maîtrise des choses ne nous délivre pas forcément de l’assurance que nous accordons à la réalité....
10 avril 2015

L’air est sur mes épaules avant et après le feu.

L’air est sur mes épaules avant et après le feu.
Le monde connu a tort de suriner qu’il n’est que pensée. Mon corps pèse trop lourd lorsqu’il réfléchit. Le sentiment est le poids de la souffrance. Et, je dois être léger pour accéder à ta nouvelle planète. La réflexion obscurcit le chemin du cœur. Inlassablement,...
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