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Bruno ODILE

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Bruno ODILE
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9 avril 2015

Une simple voix retentit et je chemine là où j’ai déjà été.

Une simple voix retentit et je chemine là où j’ai déjà été.
A présent, nous sommes devenus un rêve en dehors de lui-même. Nos bouches sont défaites comme les draps de nos couches incertaines. Tes yeux dans la serrure du vertige et mes mains sur le sommet du souvenir. Dans l’obscurité, l’étincelle indomptée de...
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8 avril 2015

On croit si souvent connaître l’autre.

On croit si souvent connaître l’autre.
Ma liane douce, mon attache tendre, il serait fou de croire malgré tout à une éventuelle liberté d’être et d’agir. Je te vois encore comme une image éclatée, comme une brisure sur la vague qui s’éloigne. Ma femme perdue, mon amour détourné. Je t’ai vue...
8 avril 2015

Au creux de l’ombre muette.

Au creux de l’ombre muette.
L’heure s’en va sans regret Et je porte en moi les signes rassemblés D’une cohorte d’empreintes et de farfadets Mes racines en feu, je cendre ma chair Sous les flammes dévorantes de mes peurs Je grille l’avenir sur la braise du jour Je cautérise le passé...
7 avril 2015

Au creux de l’ombre muette.

Au creux de l’ombre muette.
La terre m’a donné la clameur de ses fruits Une flambée d’émotions pour le bourgeon que je suis J’ai des libellules sur le coin des lèvres Et un coin d’azur brille sous mon front Ma langue est une suée de mots Cherchant l’expression précise Dans la pataugeoire...
4 avril 2015

Mon coeur est moi-même en dehors de moi-même.

Mon coeur est moi-même en dehors de moi-même.
Il convient désormais de se dépouiller entièrement et de lâcher les branches du ciel. Nous devons laisser choir tout ce qui se résume de la pensée et de son acquiescement. Il faut à présent s’incliner à la clarté qui existe sans nous et voler aux sens...
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3 avril 2015

Toute l’ombre parle de toi.

Toute l’ombre parle de toi.
J’aimerais pouvoir te dire que le passé d’où je t’écris est désert. Pleinement désert. Qu’il n’y a plus rien et qu’il n’existe plus que ce présent que je t’offre. Mais j’aperçois dans les courbes d’hier des miettes encore atrophiées et anémiées. Des sanglots...
1 avril 2015

Mes yeux sont des aventures où je touche la durée.

Mes yeux sont des aventures où je touche la durée.
Ce que je voudrais te dire tient là, dans le fond humide des yeux lorsque je hurle en silence la vie qui sort de mes décombres. Quelques gouttes de bruit bavardent encore là-bas sur la colline. Il pleut un silence bavard. La mer ne se mouille pas, elle...
30 mars 2015

Au creux de l’ombre muette.

Au creux de l’ombre muette.
Et puis, la route ; et puis, le chemin Dans mes veines trébuche un silence scié à la racine De vieilles tranquillités sommeillent avec la lame de la déception Qui les découpent et les fragmentent en mille grains saumâtres Sans dire mot, une âme de rêveur...
28 mars 2015

Au creux de l’ombre muette.

Au creux de l’ombre muette.
Et puis, la route ; et puis, le chemin Dans mes veines trébuche un silence scié à la racine De vieilles tranquillités sommeillent avec la lame de la déception Qui les découpent et les fragmentent en mille grains saumâtres Sans dire mot, une âme de rêveur...
27 mars 2015

La figure du contresens.

La figure du contresens.
L’exil se comporte comme une réaction mutine, comme une incartade jalonnant de plein fouet la roche de la falaise d’où nous avons glissé. Au loin, quelques silhouettes méconnaissables recouvrent le flou du brouillard et, dans la proximité, les rats rongent...
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