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Bruno ODILE

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Bruno ODILE
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13 août 2014

Refoulements.

Refoulements.
Un pied puis l’autre, la vie s’avance, la vie court, la vie s’espace. Elle ne sait pas combler les vides autrement que par la rencontre des êtres. L’espace à franchir est loin des routes ordinaires. La terre se bêche à coups de poitrine, le sol se perd...
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12 août 2014

L’horizon de l’existence.

L’horizon de l’existence.
Tu sais, la vie, les encombres, les soucis peinés et les joies fugaces, tout me laisse croire que l’existence n’a d’autre chemin que celui de sa propre déflagration, et que c’est pour cela qu’on avance. On cherche toujours ce que l’on n’a pas et, un jour...
10 août 2014

Le messager d’aucune règle.

Le messager d’aucune règle.
La surprise, c’est lorsque l’inattendu vient frapper à la porte. Le sublime, c’est lorsqu’on est face à face avec son destin, les yeux inondés par le soleil. Pour s’initier à l’artisanat de la joie, il est indispensable d’être soi entièrement et de s’oublier...
9 août 2014

Il doit y avoir une autre mer…

Il doit y avoir une autre mer…
Nos voix sont fermées à clef, de l’intérieur, et les mots d’amour incendiés se retrouvent dans le désastre des gestes incompréhensibles. A toi qui n’es pas là, je peux le dire, si la mémoire flambe aujourd’hui comme un feu de forêt, c’est que mon cœur...
6 août 2014

Par-dessus la fête noire.

Par-dessus la fête noire.
Il faut sortir de nos paupières closes, aller dehors. Le thym traverse notre jardin au pas de course. Le parfum n’arrive pas à se poser, l’air non plus. C’est un chassé-croisé entre nos cœurs percés d’aiguilles. Personne n’a plus de voix et je n’entends...
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5 août 2014

Nos collines brûlent sans bruit.

Nos collines brûlent sans bruit.
Rien n’est écrit comme une finalité. Dans son hasard de merveilles, l’amour subjugue et met en lumière l’immensité des espaces ignorés. Et aujourd’hui, j’assume pleinement cet indéfini créateur. C’est à lui que je dois mon étonnement profond. L’événement...
4 août 2014

L’évidence de la nécessité.

L’évidence de la nécessité.
Chaque matin, mes rêves déraillent. Je n’arrive pas m’accorder avec le secret des choses. Tout est distendu, tout se ficelle avant de rompre. C’est la poitrine vide que j’avance vers l’exil contraint. Une puissante force inconnue m’extirpe des souterrains...
3 août 2014

Trop d’espace me déconcentre.

Trop d’espace me déconcentre.
Les baisers qui sortent de la vase n’ont pas encore eu le temps de fleurir. Pourtant, les tiges fièrement élancées se dirigent vers le cayeu des lèvres où tout est inhabitable. Le mot, plus que toute autre chose, s’élance vers une ode retrouvée. Dépossédés,...
1 août 2014

Fuir tout encombrement et tout écœurement.

Fuir tout encombrement et tout écœurement.
J’écoute le ruisseau qui épelle le prénom des arbres et des poissons. L’amour se coupe comme du papier mouillé. Nos encres piochent sous nos peaux le souffle qui emporte l’ivresse vers d’autres refuges. Nous sommes éblouis. La nuit agrandit la lumière....
30 juillet 2014

La joie vient combler le manque.

La joie vient combler le manque.
Je ne sais pas éradiquer l’énigme qui s’infiltre du réel. A l’écart, -je-moi- sont mes seuls compagnons de route. La joie me condamne à replier les couvertures du vide. Elle est le destin capricieux que je refoule aux portes du miracle. Elle est la rémanence...
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