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Bruno ODILE

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Bruno ODILE
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Derniers commentaires
29 juin 2014

Je m’enrobote.

Je m’enrobote.
Va-t-il falloir trouver l’espace autour du cœur ? La pâleur d’une fange du monde cerne la bonté fluette d’une humanité sur son déclin. La fin du monde est proche, un autre se prépare dans les consciences collectives. Une révolution, une mutation technologique...
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28 juin 2014

A chacun son destin !

A chacun son destin !
Dans la stupeur d’étranges détresses suprêmes, ne voulant plus subir mon engloutissement, je porte l’agonie puérile comme une trompette en bandoulière. Si j’étais la vague rutilante qui s’échoue sur la plage, je viendrais les bras ouverts caresser le...
27 juin 2014

Cette brume épaisse qui tarde à se lever.

Cette brume épaisse qui tarde à se lever.
Au bout de la patience, trainent quelques vieilles guenilles sur le pied qui ne veut pas avancer. Tous les chemins paraissent longs et font presser le pas. Trop vite délivrée, la marche nous engage sur des lignes droites où notre libre-arbitre se dérobe...
26 juin 2014

La lumière scintillante dans les gouttes de pluie.

La lumière scintillante dans les gouttes de pluie.
Par quelle audace voudrais-je rebaptiser le berceau du monde ? L’insatisfaction cherche toujours le réconfort. Où qu’il soit. Pour fonder de nouveaux rêves, où vais-je trouver la parole appropriée et quel peut être le moment favorable pour ajuster mes...
25 juin 2014

La joie est l’antalgique préféré de mes souffrances.

La joie est l’antalgique préféré de mes souffrances.
Dérision de l’apparence, l’affluence des rêves sertis dans le miroir de l’insouciance libère l’ordinaire de ses contreforts inconscients. Un extrait de nuit se condense dans le défilé des blessures béantes, sous l’armure de l’univers qui saigne dans la...
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19 juin 2014

Le réel qui ne nous appartient pas est vide de sens.

Le réel qui ne nous appartient pas est vide de sens.
Je marche dans les pantoufles de l’ermite. Je creuse la nuit qui n’a pas dit son dernier mot. Sensible aux prétextes malingres du refus de vivre, je me froisse à la sueur de mon front. La joie qui ne me touche pas est emballée dans la cellophane des rigueurs...
18 juin 2014

Je m’aime comme je crois savoir.

Je m’aime comme je crois savoir.
L’imperceptible demeure stable parmi les verrues de la langue et, comme si de rien n’était, les mots continuent à sculpter le paysage. Je n’aime jamais assez le répit et l’espoir bref d’un rêve qui débride le réel. Mon futur est un fantôme bourbeux, une...
17 juin 2014

Je ne dis plus adieu, je dis à vivre.

Je ne dis plus adieu, je dis à vivre.
Existe-t-elle vraiment cette source que le fleuve ne connaît pas ? Je le vois tracer sa route vers devant, sans jamais se retourner. Je suis sûr qu’il l’a oubliée. Il se jette à la mer comme un enfant et joue sur le sable où s’enfonce le sel. L’eau fusionne...
16 juin 2014

Je cours les mains vides.

Je cours les mains vides.
J’ai l’intention de toucher à la larme des fleurs, à l’épaisseur du moindre souffle empoté comme une confiture de muguet. Certains creusent, d’autres amassent la terre du trou. La terre, notre terre est à chacun. Je glisse sur le dos du monde et mon corps...
15 juin 2014

Tout est casquette dans ma tête.

Tout est casquette dans ma tête.
J’aime lorsque Jean Baudrillard nous dit : « Mourir n’est rien, il faut savoir disparaître. Mourir relève du hasard biologique, et ce n’est pas une affaire. Disparaître relève d’une plus haute nécessité. Il ne faut pas laisser à la biologie la maîtrise...
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