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Bruno ODILE

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Bruno ODILE
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10 avril 2014

Jean-Marc La Frenière

Un vers des quatre sous. La poésie s’habille de pauvreté. Lorsqu’il est gorgé d’humain, un vers de quatre sous peut coûter cher de vie. Il faut tremper les sens dans un bain de bonté, donner de l’homme à l’appétit des mots. Il ne faut pas confondre la...
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10 avril 2014

La vie est plus sensible que l’air.

La vie est plus sensible que l’air.
Face aux manques, la vie m’a toujours conduit sur les chemins de la compensation. Ce qui m’empêche de réaliser des actes ordinaires, je le contourne en accomplissant des tours de passe-passe. La restriction de mouvements me conduit à élaborer des stratagèmes...
9 avril 2014

Je n’ai plus mal. Je m’accompagne.

Je n’ai plus mal. Je m’accompagne.
Je ne répugne pas à marcher dans ma tête. Seul dans ma chair, l’infirmité danse comme une gitane autour d’un feu. Mon corps et moi, nous tenons l’humiliation du handicap à bout de bras, loin des flammes et des pas incertains. Un bateau à l’amer grince...
8 avril 2014

A l’image de l’autonomie.

A l’image de l’autonomie.
Un esprit ceint dans un corps ceint. Entouré, cerné et enserré de moi-même, j’accède aux catapultes des préjugés de l’eau qui n’ont pas connu la neige pure. Différent aux yeux de certains, je ne le suis plus pour moi-même. Je fais corps avec mes lâchetés...
7 avril 2014

Exister.

Exister.
Je ne voudrais être rien de moins que cet homme dans son potager estival, raclant la terre, désherbant les mauvaises pousses, parlant avec les plans qu’il vient de mettre en terre, absorbé par les liens naissants et pénétré par la légèreté de l’air. Tout...
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6 avril 2014

Exubérance naturelle.

Exubérance naturelle.
J’aime entendre dans le rire l’écho de l’heure venue dire qu’il est trop tard. La désaffection de toute idée, de tout principe et de tout lieu, m’ordonne le vide que je peux remplir. J’aime partager ce fou rire qui nous tance avant de nous relier à l’enthousiasme...
6 avril 2014

Nicolas Go

« La joie fonde un rapport d’adhésion au présent, le seul temps réel – en tant que vécu – de la conscience. » « Affronter le réel en toute lucidité, c’est certes courir le risque de la douleur et éventuellement mesurer la limite spontanée de ses propres...
5 avril 2014

Aux termes des artifices de la pensée.

Aux termes des artifices de la pensée.
A l’écart de la déchéance totale, l’extrême appréciation du nihilisme n’engendre que le trouble. On ne peut accepter toute une vie durant de n’être qu’une obole pour soi-même. Le vent enfante l’eau morte dans la perte. Il transperce les nuages avant de...
4 avril 2014

Les chemins de l’appréciation.

Les chemins de l’appréciation.
Les oiseaux ont vidé le ciel de ses plumes, l’horizon s’est revêtu d’un luminaire à sanglots et de gouttières à larmes. Il pleure le corps aimé qui s’effondre de ses yeux tristes. Changement de cap, la vie me provoque à son chevet. N’y-a-t-il rien d’autre...
3 avril 2014

C’est un rêve de feu et de cendres.

C’est un rêve de feu et de cendres.
Amas de chairs resté en éveil, peau conquise aux braises pilées, je m’éveille et tu t’éveilles avec moi. Mon corps, ma deuxième nature, je ne te déteste pas. Je ne profane pas l’héritage du figuier sur le mont Franchise. Ma charpente se relève lentement...
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