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Bruno ODILE

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Bruno ODILE
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27 mars 2014

Suspendu au candélabre de la rue voisine.

Suspendu au candélabre de la rue voisine.
De l’épouvantail bariolé qui s’érige entre mon corps et ma pensée, je ne crains rien. J’épouse l’invariable forme du vertige qui tambourine les pupilles du jour. Parfois, la conscience pollue l’aube naissante et des billes de béton cognent mes tempes....
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26 mars 2014

La considération.

La considération.
Je marche par procuration. Je ne me projette guère, je délègue ! Tout est insolite lorsque l’imperfection attise les flammes de l’ambivalence charnelle. La raison compatissante loge la marge des événements et devient un chemin ouvert et spacieux. Les...
25 mars 2014

Je ne sais pas aller plus loin que moi-même.

Je ne sais pas aller plus loin que moi-même.
Soumis à l’attention de l’autre, je demeure ma propre intention. Je dérape toujours sur les images qui glissent. Mais, je suis une marée aux reflux imperturbables. Mon inconsolable tube affectif absorbe la pâture du jour comme un âne bossu. Le monde n’est...
23 mars 2014

Une simple tête pensante.

Une simple tête pensante.
Une cigale au cœur de l’été se rappelle le fond de la terre. L’ascension et la transformation accompagnent le surpassement de l’inaccompli. Mon corps de naissance s’est développé durant son parcours initiatique et il a connu maintes rénovations. Il a...
21 mars 2014

Les vitres soufflées.

Les vitres soufflées.
Je ne suis qu’une fine partie de conscience. J’éprouve des joies impartageables et des douleurs qui me gâchent l’existence. Je colle aux parois du jour comme une araignée sur sa toile. Le jour se substitue à l’épouvante qui saisit ma conscience. La lumière...
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21 mars 2014

Une dystrophie résiduelle.

Une dystrophie résiduelle.
J’entre en normalité comme une lumière pénètre le catéchisme des lueurs fauves et artificielles. Je me faufile parmi la foule entre abstraction et figuration. L’incontournable socialisation nécessite d’être d’accord avec soi-même. La cohérence est une...
20 mars 2014

Là où je n’accède plus.

Là où je n’accède plus.
L’idéal serait de pouvoir se retourner après avoir franchi le seuil des heures trop lourdes et de se dire : enfin chez soi ! Nous sommes tous, plus ou moins, embourbés dans un code de conduite qui nous arrache de nous-mêmes. Empêtrés comme des cailloux...
19 mars 2014

Je m’accomplis dans le dérobement.

Je m’accomplis dans le dérobement.
Au bout du sens issu de la peur, je danse et je partage la danse avec une partenaire invisible. Une gestuelle venue de je ne sais où sublime la réalité moribonde et accomplit des miracles. Mon corps devient léger, je suis une graine de vapeur dérobée...
18 mars 2014

Derrière chaque pas perdu.

Derrière chaque pas perdu.
J e déteste la couleur uniforme que le quotidien peut revêtir. Il y a quelque chose de médiocre à répéter indéfiniment la même chose. L’absence de modèle oblige le blanc à s’infuser dans le trait qui le parcourt. La pensée domine le corps par son endurance....
16 mars 2014

Dans le précipice bloqué sur nulle part.

Dans le précipice bloqué sur nulle part.
Tout bascule incessamment du regret à l’espoir. Je suis fourré d’interstices logeant l’étranger en moi-même comme un détenu dans sa cage. Mon corps grouille dans le noir en récitant son chapelet de détresse et je fuis d’un bond toutes les carences, laissant...
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